Diversité culturelle dans le nord de
la Russie : République de Komi
Nice,
Biennale russe 2014 "Cultures plurielles"
du 4
au 9 février : semaine komie
Ouverture par les organisateurs et les partenaires
Le théâtre en langues minorées d’Europe et de Russie, hier et aujourd’hui (1)
- Dominique LAREDO (Université de Nice)
- Hélène METLOV (présidente de la Maison de la Russie, organisatrice de la Biennale russe et de la Semaine komie, Nice)
- Eva TOULOUZE (présidente de l’Adéfo, membre du CREE, Inalco, Paris)
- Tamara NIKOLAEVA (adjointe au chef de la République de Komi, Syktyvkar)
Traduction et adaptation
- Claude ALRANQ (Languedoc) : Témoignage d'un acteur-auteur-metteur en scène contemporain sur le théâtre d'oc => texte intégral
- Rémy GASIGLIA (Université de Nice) : Deux siècles de théâtre nissart. L'aventure d'une tradition dramatique de langue d'oc => texte intégral
- Tiina KAARTAMA (Inalco, Paris) : Le théâtre et la construction d'une identité populaire et nationale en Finlande du XIXe s. - Le théâtre, témoin de l'oralité => texte intégral
- Sébastien CAGNOLI (traducteur, Nice ; Inalco/CREE, Paris) : Interactions et identités dans les théâtres finno-ougriens de l’Oural et de la Volga => texte intégral
- Tat'jana KUZNECOVA (Centre komi de l’Académie des Sciences de Russie, Syktyvkar) : V. Savin – éléments d'interprétation artistique => texte intégral [RU]
- Igor' ZUBOV (Institut de sciences humaines de Mordovie, Saransk) : Le Théâtre national de Mordovie en tant qu'espace du dialogue interculturel => texte intégral
- Virginie SYMANIEC (Paris) : Traduire la langue ou “la question de la langue” – Autour des “Journées des Tourbine” de Mikhaïl Boulgakov
- Laurent TERESE (Théâtre niçois de Francis Gag, Nice) : Traduction et adaptation pour un théâtre niçois
La musique et la scène
- Sylvain CASAGRANDE (maître de conférence, Université de Nice) : Musiques Actuelles du Comté de Nice
- Serge NOSKOV (compositeur, Londres) : Composer un opéra en langue minorée (komie) => texte intégral [RU]
- Lilia RUOCCO et Michaël FERNANDEZ (membres du groupe Chet Nuneta) : Chanter l'imaginaire et la langue de l'autre : l'exemple de "Komi" => texte de Juliette Roussille et Lilia Ruocco
- Svetlana GORČAKOVA (directrice artistique du Théâtre national komi, Syktyvkar) : Le Théâtre national komi sous sa forme actuelle => texte intégral
Vendredi 7
Artistes et compagnies d'aujourd'hui
Le théâtre en langues minorées d’Europe et de Russie, hier et aujourd’hui (2)
- Aleksej POPOV (dramaturge, Syktyvkar) sur son expérience de dramaturge komi => texte intégral
- Serge DOTTI (Nice) : Li mariota
- Svetlana ČELPANOVA (directrice du réseau de bibliothèques de la région de Körtkerös, Komi) : Un club d'art dramatique devenu Théâtre : histoire du Théâtre populaire N. Klermon de Körtkerös
- Loïs MARIN (Lou Rodou Nissart, Nice) : Hommage à Raoul Nathiez ; Lou Rodou aujourd'hui => texte intégral de Serge Chiaramonti
- Erwan HUPEL (Rennes II / CRBC) : Nouveaux regards sur le théâtre en langue minorée : le cas breton => texte intégral
- Dietrich SCHOLZE (directeur de l’Institut sorabe, Budyšin) : 50 ans de théâtre professionnel germano-sorabe (1963–2013) => texte intégral
- Frosa PEJOSKA-BOUCHEREAU (Inalco/CREE, Paris) : Théâtre en langue minorée et insertion de formes brèves : la poésie orale enchâssée, un dit mémorable => texte intégral
- André LEVEQUE (Valenciennes) : Constantes sociétales des langues européennes à statut fragile ou inexistant. Propositions
- Hervé BARELLI (Nice) : Les Niçois et la Russie
Initiatives institutionnelles
Conclusion
- Elena OSTAPOVA (Université de Syktyvkar) : Un projet de l'Université de Syktyvkar : le "New-tom-ťevćuk", atelier créatif pour la jeunesse => texte inégral [RU]
- Michel PALLANCA (Nice) : Théâtre et pédagogie dans la vie de la cité
- Steve BETTI (délégué pour les langues et cultures régionales au Rectorat de l’Académie de Nice) : Présentation du plan académique pour les langues régionales
Ensemble folklorique et ethnographique
fondé en 1987 à Syktyvkar (capitale de la République de Komi,
Russie).
« Parma », c’est la taïga komie, cette
forêt vierge boréale formée de conifères et de bouleaux qui
s’étend dans le grand nord de l’Europe jusqu’à la lisière de
la toundra. Peuplée de coqs de bruyère et de faucons, de
renards et de zibelines, mais aussi d’ours bruns et de loups,
elle est parcourue par des rivières au bord desquelles se sont
formés les villages. Les Komis, qui ont longtemps vécu de
pêche, de chasse, de cueillette et du commerce des fourrures,
ont développé un folklore original, lié à leur environnement
naturel et à leur vision du monde, christianisme imprégné
d’animisme.
L’ensemble Parma s’est donné pour mission de faire vivre ce patrimoine, avec un répertoire double : d’une part, la musique traditionnelle komie ; d’autre part, des compositions contemporaines d’inspiration traditionnelle. Cette initiative passe par l’usage des instruments traditionnels komis, à vent, à cordes frottées, à percussion, fabriqués généralement en bois ou en roseau. Plusieurs de ces instruments ont la particularité d’imiter les sons de la nature : eau, oiseaux, vent, feuillages.
Les artistes chantent en komi. Musiciens,
chanteurs, danseurs, les membres de l’Ensemble Parma assurent
aussi l’accompagnement musical des spectacles du Théâtre
national de la République de Komi.
Par le Théâtre Niçois de Francis Gag.
Deux comédies en un acte de Laurent Térèse, adaptées d’Anton Tchekhov.
Una demanda en matrimoni (2006).
Comté de Nice, début du XXe siècle. Maragarida, au caractère bien (trop ?) trempé, est éprise de Batistin, voisin maladif voire hypocondriaque. Ils pourraient se marier, sans ce fâcheux terrain, dont l’origine de propriété se perd dans de lointaines querelles de voisinage...
Una demanda en matrimoni a été jouée en novembre 2009 au Théâtre national de la République de Komi, à Syktyvkar, où elle a obtenu le Prix spécial de l’amour de la littérature russe.
L’escaramoucha (2012).
Nice, début du XXe siècle. La charmante veuve. Le créancier coléreux. Le vieux domestique, coincé entre les deux. Une histoire d’argent ?
Par le Théâtre National Komi (Syktyvkar, Russie).
En komi et russe, avec traduction française.
Entre tradition et modernité, le spectacle musical L’âme de la taïga (en komi : Parma lov) s’inspire de l’épopée nationale komie, Biarmia, composée par Kallistrat Žakov en 1916.
Le spectacle raconte les aventures du prince Jaura. Au bout de son voyage initiatique en Biarmie, vaste contrée de l’Europe arctique, il rencontre sa future épouse, la belle Rajda, qu’il va devoir enlever pour célébrer la noce rituelle. Musique, décors et mise en scène puisent dans le folklore pour créer un spectacle « ethnofuturiste » original et propulser l’âme komie dans le monde artistique du XXIe siècle.
Mise en scène de Svetlana Gorčakova ; musique de Mihail Burdin ; décors de Pavel Mikušev ; vidéos de Vasilij Fibbo ; costumes d’Irina Arsent'eva ; chorégraphie de Tat'jana Burilova et Viktor Poležaev ; avec les artistes de l’Ensemble Parma.
Neuf récits mythologiques de la tradition populaire komie, illustrés par le peintre Vasilij Ignatov (1922-1998). 48 reproductions de dessins seront exposées, avec des commentaires en français et en russe.
Comité
d’organisation :
• Sébastien Cagnoli, traducteur
(Nice), doctorant (CREE, Inalco, Paris), secrétaire de
l’Adéfo
•
Hélène Metlov
(Maison de la
Russie &
Perspective
Internationale,
Nice)
•
Olivier
Pasquetti
(CTEL,
Université de
Nice)
En coopération avec Perspective
Internationale, La
Maison de la Russie à Nice, l’Association pour le
Développement des Études Finno-Ougriennes (Paris), le Théâtre
Niçois de Francis Gag, la Ville de Nice, l’Association
Antibes-jumelages, le Club Ambassadeur (Antibes),
l’Association France-Russie (Menton), la Datcha Kalina
(Aix-en-Provence), l’Institut
National des Langues et Civilisations Orientales
(Paris), l'Université de
Nice-Sophia-Antipolis, la Maison d'Europe et d'Orient
(Paris)…